Le Programme a participé à la distribution de bouture de lavariété kindisa. Suite à plusieurs contraintes rencontrées dans le milieu entre autre : carence en vitamine A manifesté par le troubles de vision, les avortements chez les femmes enceintes, faiblesse chez les hommes, renouvellement de tissus et même d’autres non cités, Harvest plus et l’INERA (l’Antenne Recherche Développement) viennent de distribuerà plus de 1000 ménages la variété Kindisa riche en provitamine A. Cette variété est en plus généreuse, même en saison sèche des feuilles consommées comme légumes et riches en fer.

L’antenne a collaboré avec le Programme de Recherche sur les Légumineuses et Développement  en vue d’étudier l’influence de la cueillette des feuilles de haricot( « bishogolo ») sur la croissance,  le rendement et la rentabilité de haricot commun.

Les revenus générés parles ventes des feuilles de cueillettes accroissent les bénéfices nets et la rentabilité de la culture de haricot nain. Ainsi, mettre en évidence le type de croissance de haricot commun qui se prête mieux à la pratique de cueillette des feuilles de haricot commun, sans influencer négativement lesrendements et rentabilité est une nécessité.

La cueillette des feuilles (bishogolo) n’a pas d’influence négative ni sur la hauteurdes plants, ni sur le volumedes plants visualisé par le diamètre au collet des plants.

Les nombres de gousses par plants, par type de croissance sont restés égaux entre les traitements sans cueillettes de feuilles et avec cueillettes des feuilles sur les plants de haricot au cours de leurs cycles culturaux de production.

Au sein d’un même type de croissance les rendements en graines sèches sont remarquablement semblablessur la même variété lorsqu’on compare le rendement de la culture sans cueillette des feuilles et la culture avec cueillette des feuilles.

Les charges de production de haricot commun habitus volubile sont généralement plus élevées que celles de l’habitus nain ;

Les charges élevées de production de haricot commun d’habitus volubile réduisent sensiblement les bénéfices nets de cet habitus aussi biens dans la conduite de culture avec et sans cueillettes des feuilles (bishogolo) ;

Les charges de production élevées et les bénéfices nets bas rendentdominées toutesles variétés de l’habitus volubile comparativement aux variétés d’habitus nain dans notre expérimentation.

De tous les habitus et variétésutilisés dans cette expérimentation mettant en observation les effets de la pratique de cueillettes des feuilles comestibles de haricot commun, il ressort que la variété HM21-7 produite avec la pratique de cueillette des feuilles est plus rentable que toutes les autres combinaisons de traitements de l’expérimentation

Les résultats de cette étude répondent aux préoccupations des objectifs n°1 , n°2,et n°3. La cueillette des feuilles de haricot avant la récolte des graines ne réduit pas les rendements en graines. La consommation échelonnée des feuilles tout au long du cycle culturale constitue la sécurité alimentaire de tous les membres du ménage, d’une part. Entretemps, la vente de ces feuilles génère des revenus autres que ceux des graines .Ceci augmente la rentabilité de la culture et l’accroissement des revenus du ménage.

Toujours avec le Programme National Légumineuses, le Programme de Recherche et Développement a étudié l’influence d’arrangements spatiaux de maïs tuteur et haricot commun sur la croissance et les rendements de ces deux espèces végétales en association de cultures.

Les objectif étaient d’identifier des écartements de semis dont les arrangements spatiaux permettraient aussi bien au haricot commun grimpant qu’au maïs de fournir au producteur des bons rendements en graines et de déterminer le nombre adéquat des tiges de haricot commun d’habitus volubile que la tige de maïs-tuteur peut supporter afin de produire un bon rendement en graines.

La hauteur des plants de maïs n’est influencéeni par les arrangements spatiaux de 0.80m x0.25m et 0.80m x 0.50m, ni part les variétés de haricot commun volubile si agressives soient –elles, ni aussi par le nombre croissant des tiges de haricot commun volubile portées par une tige de maïs tuteur.

La hauteur de haricot commun volubile subit l’influence des arrangements spatiaux ou écartements de semis de maïsen association de cultures Maïs x haricot commun volubile dans laquelle le maïs joue le rôle de tuteur de haricot volubile. Cet in fluence est d’autant plus grand que les écartements de semis sont plus grands. En d’autres termes , aux plus grands écartements de semis de maïs associé au haricot commun, type de croissance volubile, le haricot volubile est morphologiquement de grande taille.

Le nombre d’épis produit par un plant de maïs qui tuteure le haricot commun volubile est dépendant des caractères génétiques intrinsèquesde la variété de haricot commun volubile tuteurée. Une variété très agressive posse le plant de maïs à produire moins d’épis par plant comparativement à une variété moins agressive. Il est aussi constaté que le nombre d’épis porté par un plant de maïs tuteur de haricot commun volubile dépend aussi du nombre des tiges de haricot commun volubile qui grimpent sur un seul plant de maïs.

Le nombre de gousses de haricot commun volubile tuteuré par le maïs vivant productif n’est pas influencé ni par les écartements de semis de maïs( arrangements spatiaux), ni par les variétés que le maïs tuteure, ni aussi par le nombre des tiges de haricot commun volubile portées par un plant de maïs.

Le rendement en graines de maïs dépend des variétés de haricot commun volubiles tuteurées par plant de maïs. Il dépend aussi du nombre des tiges de haricot commun volubile qui grimpent sur une seule tige demaïs.

Le rendement en graines de haricot commun volubiledans une association des culturesoù le maïs joue le rôle de tuteur est indépendant des arrangements spatiaux de maïs,des variétés de haricot tuteurées. Cette indépendance est aussi remarquée concernant le nombre des tiges de haricot commun volubile grimpant sur un même plant de maïs.

Les résultats obtenus corroborent avec les ODD n°3, n°4, et n°5 du fait que la recherche des tuteurs pour le haricot commun volubile, jadis difficile et réservée aux activitésdes hommes est rendue aisée aux femmes et filles de tout âge qui voudraient produire le haricot commun, type volubile. Elles pourraient le faire en utilisant le maïscomme tuteur en tenant compte de l’agressivité de la variété de haricot volubile associé en intercropping avec maïs.

Le Programme a étudié le système de production intégrés pisciculture- culture- élevage.

Le trop plein d’eau de terre humide gorgée d’eau est piégé dans des étangs piscicoles.La culture de riz irriguépousse sur les diguettes des étangs piscicoles.L’élevage est installé » sur pilotis au-dessus des étangs piscicoles

Contribution aux ODD.Contribution aux objectif sn°1, et n°3. Les terres gorgées d’eaux et impropres à l’agriculture sont asséchées pour se prêter à la production végétale et animale. Les agriculteurs aux ressources limitées en terre récupèrent des portions des terres jadis sous eaux. Ils ont ainsi augmenté durablement leurs superficies cultivables et varié la production des aliments sur leurs exploitations agricole

Le Programme a collaboré avec le Programme Légumineuses pour une tentative de détermination des périodes optimales de tuteurage favorables à la croissance et accroissement de rendement de haricot commun,type volubile ».

L’installation hâtive des tuteurs en champs de haricot volubile favorise la croissance de ce t habitus de haricot commun et résulte en rendement accru en graines.Eviter de réduire les rendements en graines de haricot commun, volubile par l’installation tardive, car La plante de haricot commun, volubile fatigué de chercher le tuteur et devenueconséquemment prostrée ne s’accroche pas au tuteur fournit tardivement à l’approche de la floraison.

La plus grande taille des plants, le plus grands nombre d’entrenœuds, le plus grand nombre de gousses par plant et finalement le plus grand rendement sont attribués au tuteurage précoce réalisé avant V3.

Le haricot commun, volubile tuteuré tardivement à une période proche de l’apparition des boutons floraux donne des tiges de petite taille, constituées de peu d’entrenœuds, petit nombre de nœuds, petit nombre de gousses par plant et conséquemment un faible rendement en graines.

Le tuteurage précoce, avant V3 (étalement de la première feuille trifoliolée) produitle rendement en graines de haricot commun, volubile le plus élevé.

Tout tuteurage tardif, c.-à-d. effectué après V3, résulte en baisse de rendement en graines.

Le tuteurage hâtifpermetau haricot volubile de donner des plants de grande taille. Ce qui procure au producteur beaucoup plus des feuilles comestibles avant la récolte des graines. En plus la vente de ces feuilles génère des revenus autres que les traditionnellement réalisés avec la vente des graines. La combinaison des deux sources des revenus : ceux de la vente des feuilles et ceux de la vente des graines accroit aussi bien la rentabilité de la culture de haricot commun, habitus volubile que les revenus du ménage agricole. C’est donc une contribution à l’élimination de la pauvreté, d’une part, et à assurer la sécurité alimentaire , d’autre part.

Le programme a travaillé sur les stresses réciproques de haricot commun volubile et manioc en cultures associées

L’objectif est de déceler les stresses que les cultures associées de manioc et de haricot volubile exercent l’une sur l’autre lorsque le manioc joue le rôle de tuteur pendant que le haricot subit l’ombrage de la grande et large canopéede manioc. C’est aussi de déterminer le nombre de fois le manioc peut jouer le rôle de tuteur de haricot volubile sans réduction de son rendement en racines tubéreuses, d’une part, et entretemps déterminer le nombre de fois le haricot volubile peut procurer au producteur des rendements en graines appréciables.

Le haricot commun, volubile peut produire des bons rendement en graines en association des cultures avec le manioc dans laquelle le manioc est utilisé comme tuteur sur plusieurs saisons consécutives :2 à 3 saisons, beaucoup mieux 1à2 saisons.

Le haricot commun, volubileen produisant des bons rendements en graines dans l’association des cultures avec manioc comme tuteur fait payer au manioc un lourd tribut de perte de rendement en racines tubéreuses. Cette perte peut aller jusqu’à 11%.

Le stress subi par le manioc dépend de l’agressivité des variétés de haricot commun, volubile.

Ces résultats rencontrent les préoccupations des objectifs n°1, n°2 etn°3. Il est admis que l’association des cultures constitue le grenier durable des aliments des ménages agricoles dans les pays en développement. Il est donc impérieux de maximiser les rendements des cultures associéespour mieux assurer la substance et dégager des grands surplus pouvant être orienté vers le marché.