Programme légumineuses à graines
Dans ses activité séls deection, assure la maintenance de germoplasme de légumineuses à graines. Les matériels en collection (Banques de gênes) servent de parents dans l’amélioration variétale en vue d’accroître la production (rendement variétal), d’améliorer la résistance aux ravageurs et maladies des cultures, et même dans l’amélioration de la valeur nutritive des variétés existantes. Ceci contribue donc à l’atteinte des objectifs 1 et 2 du développement durable.
Les essais de sélection et diffusion des variétés prometteuses de légumineuses ou les essais comparatifs variétaux de rendement permettent à la fin du cycle de sélection (Schéma de sélection), de déterminer les variétés performantes (plus productives) et intéressantes, adaptées dans les milieux de production, résistantes aux principales maladies et insectes, et/ou riches en micronutriments et acceptées par la population. Ces variétés performantes constituent une source des revenus, de protéines et des nutriments. Ces variétés contribuent aussi dans l’amélioration de la fertilité du sol et l’accroissement de la production des cultures succédantantes. Ceci a un impact sur l’atteinte des objectifs 1 et 2 du développement durable.
Les essais de sélection de haricot commun sous financement du Projet PABRA/ECABREN/CIATpermettent à la fin du cycle (Schéma) de sélection, de déterminer les variétés plus performantes et intéressantes, adaptées dans les milieux de production, résistantes aux principales maladies,et insectes, riches en micronutriments et acceptées par la population. Ces variétés constituent une source des revenus, de protéines et des nutriments, et contribuent aussi dans l’amélioration de la fertilité du sol pour améliorer la production des cultures succédantes. Cette sélection contribueà atteindre des objectifs 1, 2 et 17 du développement durable.
Les essais de sélection de haricot commun biofortifié sous financement du Projet HARVESTPLUScontribuentà la fin du cycle (Schéma) de sélection, de déterminer les variétés biofortifiés performantes et intéressantes, adaptées, résistantes aux principales maladies et insectes, et riches en micronutriments fer et zinc, et acceptées par la population. Ces variétés constituent une source des revenus, de protéines et des nutriments et contribuent dans l’amélioration de la fertilité du sol pour améliorer la production de la culture succédantes. Ici, un accent particulier est missur la richesse des variétés en Fer et en Zinc (Ne peut être disséminé dans le cadre du Projet HarvestPlus que les variétés biofortifiées, et on insiste d’avantage sur la participation des agriculteurs dans la mise au point des variétés et dans le respect du genre. Cette sélection contribue à l’atteinte des objectifs 1, 2 et 17 du développement durable.
Les essais d’évaluation participative des matériels issus du germoplasme local et étranger, en station INERA et en milieu réel paysan
La sélection (diffusion) ou la mise au point d’une variété, nécessite nécessairement l’implication des utilisateurs (producteurs) selon le genre et certaines étapesdu schéma d’obtention. Ce sont les producteurs qui sont impliqués afin de donner leurs avis ou impressions sur les variétés en étude. Le résultat à obtenir permettent de déterminer les variétés performantes et intéressantes, adaptées au milieu de production, résistantes aux principales maladies, insectes et riches en micronutriments, et acceptées par la population. Ces variétés constituent une grande source des revenus, de protéines et des nutriments, et contribuent dans l’amélioration de la fertilité du sol pour accroître la production des cultures succédantes.
Cette sélection participative permet à la fin du cycle (Schéma) de sélection, de déterminer les variétés plus performantes et intéressantes, adaptées, résistantes aux principales maladies et insectes, commercialisables, riches en micronutriments et acceptées par la population. Ces variétés constituent une source des revenus, de protéines et des nutriments et contribue dans l’amélioration de la fertilité du sol pour améliorer la production des cultures succédantes. Cette sélection participative a un impact sur la sélection variétale et contribuent à l’atteinte des objectifs 1, 2 et 5 du développement durable.
- Echange/livraison des matériels génétiques aux entités de recherche de l’INERA et aux Institutions nationales de recherche externes à l’INERA
Les échanges et la livraison des matériels génétiques sont très importants dans la recherche agronomique, pour accroître la diversité génétique. Les matériels qui sont mises dans cette première étape du schéma de sélection ont comme origine externe ou interne. Origine externe c’est à dire issus des institutions internationales telles que l’IITA pour les matériels de soja et de niébé ; du CIAT pour les matériels d’haricot ; et de l’ICRISAT pour l’arachide et le Pois cajan. Origine interne c’est-à-dire issu de la collecte des matériels au niveau national ou provincial. Ces matériels peuvent ainsi faire l’objet d’échange avec les Institutions et Services externes ou internes au pays. Ces matériels suivent le cycle du schéma de sélection et les plus performants, adaptés et intéressantsvont jusqu’à la diffusion. Cet échange des matériels appuie l’atteinte des objectifs 1 et 2 du développement durable.
Tableau 1 : Variétés prometteuses pour les années 2015 et 2016, attendant d’être inscrites au Catalogue national des semences du SENASEM
N° | CULTURE | VARIETES | ORIGINE | RENDEMENT (kg/ha)
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1. | ARACHIDE | ICGV-SM 96722(SIVI) | ICRISAT | 3300 kg (Gousses sèches) |
ICGV-SM 01506 | ICRISAT | 2985 kg/ha (Gousses sèches) | ||
ICGV-SM 98541 | ICRISAT | 3100 kg/ha (Gousses sèches) | ||
077/04/04 | Cameroun | 3500 kg/ha (Gousses sèches) | ||
2. | HARICOT COMMUN | K131 | CIAT | 1700 kg/ha (Graines sèches) |
CODMLB001 | Mulungu (RD. Congo) | 1200 kg/ha (Graines sèches) | ||
NUA99 | CIAT | 1200 kg/ha (Graines sèches) | ||
AFR708 | CIAT | 1200 kg/ha (Graines sèches) | ||
HM21-7 | CIAT | 1200 kg/ha (Graines sèches) | ||
3. | NIEBE | IT97K-556-4m | IITA | 1200 kg/ha (Graines sèches) |
- Réunion internationale pour la recherche et le « Stearing Committee » sur le haricot commun avec PABRA/ECABREN/CIAT
La réunion annuelle de restitution résultats des travaux menés, et la planification et financement de nouvelles activités constituent une essentielle occasion d’échanges d’expériences entre différents chercheurs des 10 pays membres du réseau ECABREN sur le haricot commun. Cette rencontre annuelle contribue à l’amélioration du travail dans différents domaines de recherche, contribuant ainsi à la mise au point de nouvelles variétés et de nouvelles technologies. Ces réunions rejoignent les objectifs 1, 2 et 17 du développement durable.
- Réunion nationale pour la recherche avec HARVESTPLUS/RDC
La réunion nationale pour la recherche sur le haricot commun biofortifié vise la restitution des résultats des activités menées et la planification et financement de nouvelles activités. Elle constitue également une occasion d’échanges des résultats et d’expériences entre différents chercheurs impliqués. Elle contribue aussi à l’amélioration du travail dans les différents domaines de recherche contribuant ainsi à la mise au point des nouvelles variétés biofortifiées (riches en fer et en zinc) ou de technologies. Cette réunion nationale et annuelle regroupe les chercheurs venant des différents centres ou stations de recherche de l’INERA et même des universités et Institutions du pays, et contribue à l’atteinte des objectifs 1, 2 et 17 du développement durable.
- AGRONOMIE (Ir. MBUKULA MUNZEMBA)
- Evaluations des techniques culturales sur le rendement des différentes variétés des légumineuses
L’accroissement démographique dans le subsaharien nécessite l’augmentation soutenue de la production de légumineuses pour couvrir les besoin en protéine de la population. Cette augmentation est difficile à réaliser étant donné que l’agriculture paysanne est en général basée sur des techniques élémentaires. Elle ne satisfait que des besoins locaux de consommateurs et ne dispose bien souvent d’aucun surplus pour nourrir les autres classes, non paysannes, de la société. Pour résoudre cette pénurie, il est urgent d’augmenter la productivité des plantes vivrières, et notamment celle des légumineuses, sources de protéines par excellence. Les pratiques culturales traditionnelles ne permettent pas toujours aux plantes d’exprimer leur potentiel réel de production et cette situation nécessite en conséquence le développement d’une phytotechnie plus performante en culture pure et/ou associé.
Comme l’agriculture paysanne est essentiellement polycultrice et associe souvent sur la même sole plusieurs espèces végétales, il nous semble qu’une priorité plus grande devrait être accordée au choix des variétés bien adaptées à leur environnement agro écologique et à des systèmes de culture qui donnent des bon rendements avec un apport minimal d’intrants à travers la sélection des plantes. Ainsi, des nettes améliorations de rendement peuvent être obtenues par une modificationde méthodes culturales, comme la densité ou les dates de semis…
Cette étude a contribué à atteindre les objectifs 1 et 2 du développement durable en RD-Congo.
- Evaluation des effets des fertilisants et de l’eau sur le rendement des légumineuses vivrières
Les rendements des cultures de légumineuses, plus particulièrement celui du haricot commun ont subi d’énorme fluctuation ces dernières décennies et demeurent très faibles avec en moyenne 400 à 600 kg à l’hectare.
Cette baisse de rendement a pour cause plusieurs facteurs. Parmi les contraintes et limitations majeures à sa production, on compte la fertilisation des sols, les stress hydriques dus aux perturbations climatiques, les variétés, les dégâts causés par les insectes sur les fleurs et certains agents pathogènes responsables des maladies.
L’instabilité du climat qui se vit cette dernière décennie ne permet pas de prévoir les dates des semis et perturbe souvent la croissance de culture. Dans certains cas s’observe des sécheresses excessives et dans d’autre des excès de pluies, qui ne permettent pas une bonne production et ces conditions limitent la production de certaines légumineuses.
Les travaux de recherche en agronomie accompagnent ceux de la création des variétés dans ce sens où ces travaux s’orientent sur l’étude de l’adaptation du matériel à son environnement, notamment l’évaluation du comportement agronomique du matériel en pré diffusion et/ou en diffusion dans les différentes zones agro écologiques. Cette évaluation intègre la mise au point des itinéraires techniques qui permettraient aux utilisateurs de mieux s’en servir des nouvelles technologies afin de produire d’avantage les denrées alimentaires en vue d’assurer leur sécurité alimentaire d’une part et d’éliminer la pauvreté d’autre part.
Résultats
Des études sur les techniques culturales visant l’intensification de la culture des légumineuses ont été menées, notamment la recherche des densités de niébé, le mode de semis (association des différentes variétés d’arachide au manioc) et l’influence de fertilisants minéral et organique associés avec l’eau d’arrosage sur le rendement de haricot.
- « Evaluation de l’interaction entre écartement de semis et saison sur le rendement des variétés de niébé à tégument blanc »
L’étude avait pour objectif de rechercher les écartements de semis optimum adaptés a chaque variété, qui permettraient de maximiser le rendement en graines de différentes variété de niébés suivant les saisons.
Quatre variétés de niébé IT07K-311-1, IT07K-187-55, IT89KD-288 et DIAMANT ont été évaluées aux trois écartements (50 cm x 20 cm, 75 cm x 20 cm et 100 cm x 20 cm à raison de 2 graines par poquet) en saison A et B.
A l’issu des résultats obtenus, il ressort que, quelle que soit la variété, le rendement entre les différents écartements est compris entre 1042 et 1090 kgha-1. Ainsi, tous les écartements s’équivalent et peuvent être bel et bien utilisés aussi en saison A qu’en saison B.
Cette étude contribue au développement durable dans le sens où l’agriculteur peut épargner de l’argent en dépensant moins sur l’achat de semence d’une part et en se facilitant la tâche d’entretien d’autre part tout en augmentant le rendement du niébé dans le cas où il adopte de pratiquer les écartements de semis plus larges, notamment les écartements de75 cm x 20 cm et 100 cm x 20 cm à raison de 2 graines par poquet.
- « Effet de la fumure minéral, du guano et de l’eau sur le rendement du haricot commun
L’étude avait pour objectif d’évaluer les effets de l’engrais minéral et du guano associés avec l’eau d’arrosage afin de mettre au point des stratégies pour améliorer la production de haricot et transférer la technologie appropriée servir à la fois les intérêts des producteurs et des consommateurs de haricot commun dans le district de Cataractes en particulier et dans la province du Kongo central générale.
L’étude a porté sur l’évaluation des effets deux doses d’engrais minéral (30-30-30, 60-60-60) et une dose du guano (2 tonnes par ha) ainsi que leur combinaison dans les conditions d’arrosage et sans arrosage, sur deux variétés de haricot.
A l’issu des résultats obtenus, il ressort que le rendement entre les différentes doses d’engrais est compris entre 956 kgha-1 En effet, les meilleurs rendements ont été obtenus à la dosse de 60-60-60 + guano. Toutefois cette dose n’a entrainé qu’une augmentation de 197 kg de graines par ha par rapport à la dose de 60-60-60. Le guano utilisé seul donné un rendement nettement supérieur au témoin non fertilisé. En moyenne le traitement avec le guano a donné1256 kgha-1 alors que le contrôle non fertilisé n’a donné que 982 kgha-1.
L’apport d’eau entrainé une augmentation de rendement en graines de 45,3% en moyenne.
Cette étude contribue au développement durable dans le sens où l’agriculteur peut s’en servir du guano à faible coût comme engrais organique, disponible dans les différentes grottes de Mbanza-ngungu, comme alternatif à l’engrais minéral qui ne pas souvent à la portée de la bourse des pauvres paysans. En augmentant la production de haricots biofortifiés, le producteur contribue à la sécurité alimentaire d’une part et à la lutte contre la pauvreté. Ceci contribue donc à l’atteinte des objectifs 1, 2 et 12 du développement durable.
- « Evaluation du rendement en gousses de quelques variétés prometteuses d’arachide en culture associée avec le manioc »
L’étude avait pour objectif d’évaluer d’une part la tolérance de différentes variétés d’arachide en culture associée avec le manioc et d’évaluer l’influence de la fertilisation minérale sur le rendement en gousses de l’arachide d’autre part.
L’étude portée sur l’évaluation de quatre variétés d’arachide avec apport d’engrais (34-34-34) et sans apport d’engrais, en culture pure et en culture associée avec le manioc.
A l’issu des résultats obtenus il ressort que, la variété ICGV-SM 98541 s’est distinguée des autres variétés en ce qui concerne le rendement en gousses aussi bien en culture pure qu’en culture associée. En cultureassociée avec le manioc cette variété a donné 1426 kgha-1 sans engrais et 1843 kgha-1 avec engrais Tandis qu’en culture pure, elle a donné 2353 kgha-1 sans engrais et 2081 kgha-1 avec engrais. Par contre la variété JL 24, témoin en diffusion a donné en culture pure 1489 et 1765 kg des gousses par hectare sans et avec engrais respectivement. Tandis qu’en culture associées, la variété JL 24 n’a donné que 1166 et 1449 kg de gousses par hectare sans et avec engrais respectivement. Ceci contribue donc à l’atteinte des objectifs 1, 2 et 12 du développement durable.
Conclusion et suggestions
En définitif, les différents résultats de recherche repris ci-dessus concourent à l’amélioration de la productivité de différentes légumineuses et par ricochet, contribuer à la sécurité alimentaire des populations étant donné que les légumineuses représentent des cultures de subsistance des petites exploitations familiales d’une part, et par le fait où les producteurs peuvent vendre le surplus sur le marché et s’en servir comme source de revenus afin de lutter contre la pauvreté d’autre part.
Cependant, il faut noter que, comparées à d’autres cultures, les légumineuses sont moins rentables que la plupart des autres cultures. En effet, leurs coûts de production sont supérieurs à ce qu’elles rapportent à l’agriculteur, ceci rend impossible l’utilisation des intrants pour l’augmentation de la production, le faible intérêt des filières agro-industrielles pour leur usage ne leur octroie pas une forte valeur ajouté, la faiblesse de leur rendement ne compasse pas suffisamment leur faible besoin en engrais. Ainsi, les producteurs s’intéressent plus aux spéculations qui sont bien commercialisées et qui ont une forte valeur ajoutée notamment les cultures maraichères
Certes, les légumineuses présentent actuellement une trop faible rentabilité pour l’agriculteur car leur non-évaluation à l’échelle de la succession culturale fait perdre de vue leurs intérêts agronomique et environnemental qui peut pourtant se traduire en intérêt économique.
C’est pourquoi, les autorités qui gouvernent nos Etats doivent subventionner ces cultures, en mettant en disposition auprès des producteurs, des intrants et matériels connexes nécessaires afin de promouvoir les cultures de légumineuses.
Cette étude a contribué à atteindre les objectifs 1 et 12 du développement durable en RD-Congo.
- DEFENSE DES CULTURES (L2. MATUTA SILULUNDI et Ir. MUKULAMUNZEMBA)
- Evaluation et utilisation des types d’emballage sur la conservation des légumineuses (niébé etharicot commun)
Les objectifs visés étaient d’identifier les types d’emballage favorable pour la conservation de haricot sans traitement, durant 12 mois de conservation, sans affecter le pouvoir germinatifet d’identifier les variétés qui se conservent bien pour chaque type d’emballage et qui gardent leur pouvoir germinatif à la fin de la période de conservation.
L’étude a porté sur l’évaluation de cinq types d’emballage (sac polyéthylène, sac en tissu Midema, récipient en verre, récipient en plastique et boîte métallique) utilisés dans la conservation de cinq variétés de haricot commun dont LOLA VOLUBILE, CODMLB 001, HM 21-7, MANSEKI et TUTA, durant 12 mois.
A l’issu des résultats obtenus il ressort ce qui suit :
Les récipients en verre et en plasticse sont montrés plus efficaces, car ayant maintenu les taux des graines endommagées à un seuil inférieur à 5%, seuil à partir duquel les pertes deviennent économiques.
A la fin de la conservation, le taux des graines endommagées le plus élevé a été observée au niveau des emballages de sac en tissu (41,8%) suivi de sac en polyéthylène « Mbadi » (35,9%) et au niveau de sachet polyéthylène « Viva » (21,4%)
Ainsi nous recommandons que pour la conservation des graines de haricot commun contre la bruche de haricot qu’il serait préférable d’utiliser les emballages en récipient en verre et en récipient en plastique. Aussi nous souhaitons que ce travail soit repris dans le temps pour confirmer la fiabilité de nos résultats.
Cette étude a contribué à atteindre les objectifs 1 et 2 du développement durable en RD-Congo.
- Evaluation des traitements phytosanitaires sur la protection et maintenance des légumineuses : Influence du moment de traitement phytosanitaire sur le rendement de niébé (4 variétés et 4 traitements)
Les insectes nuisibles constituent des contraintes majeures à la production du niébé en RDC. A chaque phase de sa croissance, le niébé est attaqué par une multitude d’insectes que l’emploi de variétés résistantes et d’insecticides s’avère obligatoire.
Compte tenu des pertes élevées de production, les pesticides sont des intrants indispensables pour la culture du niébé par leur contribution à l’amélioration de la production à travers le contrôle systématique des insectes en dépit des conséquences néfastes sur la santé due à une mauvaise manipulation et utilisation à dose préconisée par les services de vulgarisation.
Ainsi, une étude sur l’évaluer des effets de la réduction des fréquences des traitements phytosanitaires sur le niébé a été conduit dans le but d’augmenter la productivité du niébé tout en préservant les ressources naturelles, en vue d’un développement durable.
L’étude avait pour objectif d’évaluer l’impact de la réduction des fréquences des traitements phytosanitaires sur le rendement de la culture de niébé et d’identifier les variétés tolérantes aux attaques nuisibles du niébé en rapport avec les saisons culturales afin de mettre en évidence le moment critique de lutte contre les insectes nuisibles du niébé.
L’étude portée sur l’évaluation de quatre fréquences de traitements phytosanitaires (sans traitement, traitement au 35ème jour après le semis, traitement au 45ème jour après semis et traitement au 35ème et 45ème jour après les semis)sur quatrevariétés du niébé dont IT07K-187-55, IT07K-311-1, IT89KD-288 et DIAMANT en saison A et en saison B.
L’insecticide utilisé était la cyperméthrine à raison de 30 cc / 15 l d’eau.
A l’issu de notre étude, les résultats obtenus montrent l’utilisation d’insecticide augmente le rendement du niébé surtout en saison B. Quelle que soit la variété, l’application d’insecticide a entrainé un accroissement de 61,5 à 110,5 % de rendement en graines. En saison B les meilleurs rendements s’obtiennent lorsque le niébé est traité à la fois au moment de la formation des boutons floraux et au moment de remplissage des gousses.
Par contre en saison A où les conditions climatiques sont favorable à la croissance et au développement des plantes, les différentes fréquences d’application d’insecticide n’a entrainé aucune différence significativeen ce qui concerne les rendements en gousses, en graines et en semence par rapport au témoin. D’où l’utilisation de l’insecticide est inopportune sinon à très faible dose d’autant plus que la pression des insectes est faible.
Cette étude a contribué à atteindre les objectifs 2 et 3 du développement durable en RD-Congo.
- ASPECTS TRANSVERSAUX
- ENCADREMENT DES STAGES DES ELEVES DES ECOLES SECONDAIRES, ET ETUDIANTSDES UNIVERSITES ET INSTITUTS SUPERIEURS NATIONAUX.
L’encadrement et la formation des stagiaires élèves et étudiants du pays, voire de l’étranger, permettent de former la relève dans le domaine de la recherche agronomique (Sélection/amélioration, défenses des cultures et agronomies) et la production semencière. Cet encadrement pour la formation des élèves et des étudiants vise à satisfaire les objectifs 1, 2, 3 et 5 du développement durable.
Tableau 2. Stagiaires encadrés durant les années 2015-2016 à l’Antenne PNL
N° | NIVEAU | NOMBRE | |
1. | ECOLESSECONDAIRES | 42 |
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2. | INSTITUTSSUPERIEURS | 18 |
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3. | UNIVERSITAIRES | 42 |
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TOTAL | 102 |
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