Programme plantes à tubercules

Le Programme a introduit 5 génotypes de pomme de terre hybrides de Solynta qui se sont montré performants que le témoin local. Une étude économique est en cours. Il a des résultats intéressants sur l’application des matières organiques à différentes doses sur le rendement de la patate douce. La dose qui a montré le plus grand rendement est de 15tonnes par hectare qui signifie tout simplement 1.5 kg/m².

Le programme est tourné vers les biofertilisants. il a mené une étude sur l’efficacité de trois types d’engrais (NPK granulé, NPK liquide et le biofertilisant.

En effet, le faible niveau de fertilité du sol constitue une des contraintesà la production agricole en général etde la pomme de terre en particulier.Actuellement, divers engrais sont utilisés par les producteurs, qui s’approvisionnent sur les marchés locaux. Il est important que la recherche puisse étudier l’efficacité, la fréquence d’application envue d’une recommandation.

L’objectif est d’accroitre la production de la pomme de terre et augmenter le revenu des paysans.

L’utilisation de l’engrais NPK granulé ,le Biofertilisant et le NPK liquide ont amélioré le Rendementrespectivement jusqu’à 30T, 26T et 23T/Ha. Ainsi le Biofertilisant concurrence l’engrais chimique.Etant donné que d’une part sa fabrication est facile en utilisant les matières facilement accessibles (Tithonia div., déjection animales et l’eau) et d’autre part permet un renforcement de capacité des producteurs à moindre coût . Ce qui contribue à l’Objectif 2 du Développement Durable.

Le programme a aussi étudié les effets de fréquence d’application d’engrais en culture dela pomme de terre (Muriate of potash +Urée et DAP)

En effet, le faible niveau de fertilité du sol constitue l’une des contraintes à la production de la pomme de terre. A cet effet plusieurs engrais sont utilisés par les producteurs sans la moindre précision sur la dose et la fréquence. La recherche est appeléeà trouver solution pour des recommandations.

L’objectif est toujours d’accroitre la production de la pomme de terre et d’augmenter le revenu des paysans

Il ressort des résultats obtenus que le DAP ( témoin amélioré) et le Muriate Of Potash + Urée) ont donné le même résultatrespectivement 2O694 kg et 21597 kg/Ha.Ainsi nous conseillons aux producteursl’usage de DAP a la plantation etMOP+Uréeen application foliaire a la fréquence 1fois par semaine à partir de la levé. Ceci contribue à l’objectif 2 du développement durable.

La patate douce est l’une des plus importantes cultures vivrières en R.D.Congo.Elle est une source importante d’hydrates de carbone et de vitamines. La culture est particulièrement importante à cause de sa grande adaptation aux conditions du milieu ; sa culture est pratiquée presque partout à travers le pays ; elle est tolérante à la sécheresse et à la faible fertilité des sols ; elle se multiplie facilement et donne des rendements satisfaisants dans des conditions adverses. A part son rôle dans la sécurité alimentaire, la patate douce constitue une source de revenu pour ceux qui la cultivent pour le marché.

Les variétés de patate douce à chair orange contiennent des quantités élevées de β-carotène, précurseur de vitamine A. Elles constituent donc un remède moins coûteux, mais efficace pour lutter contre l’avitaminose A. De plus, les feuilles tendres de patate sont consommées comme légumes par la population.

Ces caractéristiques font de la patate douce une culture idéale pour lutter contre la famine dans des régions en difficultés, victimes des affres des guerres par exemple.

La patate douce est généralement consommée sous forme bouillie. Cependant, il existe d’autres formes des recettes, préparées surtout à base des variétés de patate douce à chair orange. Celle-ci peut être transformée en farine pour être utilisée en pâtisseries et en boulangerie.

La carence en Vitamine A est un problème nutritionnel majeur en RDC.Cette carence est à l’origine de la cécité et des mortalités infantiles ; elle augmente le risque de maladies diarrhéiques et respiratoires, entrave la croissance, le développement et la vision, diminue les systèmes immunitaires et, en cas sévères , conduit à la cécité et à la mort. Chez les femmes, la carence en vitamine A augmente le risque d’avortement et d’accouchement prématuré.

Les variétés de patate douce à chair orange contiennent des quantités adéquates de vitamine A pouvant résoudre le problème de carence en cet élémentdans l’alimentation destinée surtout aux enfants, aux femmes enceintes et à celles qui allaitent.

Des variétés améliorées à chair blanche (MUGANDE) , à pulpe jaune(ELENGI) et à chair orange (VANDERWAL, JAPON et CANCEOLADO), riches en Vitamine A , ont été développées par l’INERA etsont largement diffusées et cultivées par les agriculteurs. Leurs rendements varient de 20 à 40 t/ha.

2-Pomme de terre

La pomme de terre fait partie des cultures vivrières les plus importantes des régions de haute altitude à l’est de la RDC, spécialement le Nord-Kivu et le Sud-Kivu. Elle constitue à la fois une source de revenu importante et un aliment de base pour les populations autochtones de ces hautes terres du pays. La culture de la pomme de terre est aussi présente dans d’autres provinces du pays, notammentdans laprovince de l’Ituri, dans l’ex-province du Katanga (Moba), dans la province du Kongo Central(Mbaza-Ngungu) et dans l’ex-province du Bandundu(Feshi, Kahemba)

La pomme de terre est une source importante de protéines et de vitamine C. De toutes les cultures vivrières, c’est celle qui peut produire le plus de calories et de protéines par hectare et par jour. Elle constitue également une source importante de revenu pour les paysans, surtout pourceux du territoire de Mbanza-Ngungu, au Kongo-Central, qui écoulent facilement leurs produits vers Kinshasa.

– Des variétés performantes ont été sélectionnées et diffusées par l’INERA, parmi lesquelles il y aKINJA, CRUZA, GAHINGA et MABONDO, dont les rendements varient entre 15 et 25 t/ha.